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Frappe israélienne sur la ville de Gaza, le 11 octobre, en réponse à l’attaque terroriste
Frappe israélienne sur la ville de Gaza, le 11 octobre, en réponse à l’attaque terroriste

Frappe israélienne sur la ville de Gaza, le 11 octobre, en réponse à l’attaque terroriste du Hamas. Photo © CHINE NOUVELLE/SIPA.

Il faut nettoyer Gaza, une fois pour toutes et quoi qu’il en coûte, de sa peste islamiste et antisémite

Par Jean Messiha

Une Cocotte-Minute de pauvreté et de haine

Depuis longtemps, l’État hébreu a considéré que cette enclave ennemie était gérable grâce au maniement alternatif du bâton et de la carotte. Les frappes aériennes occasionnelles ou prolongées, chirurgicales ou massives, étaient administrées pour répondre proportionnellement aux attaques du Hamas. S’ensuivait un relâchement des sanctions après une période de calme suffisamment longue.

Mais cet équilibre précaire a été profondément ébranlé avec l’attaque terroriste massive contre l’État juif, le 7 octobre, dont le gigantisme dépasse de loin en proportion le 11 septembre 2001. Plus de 800 personnes assassinées en quelques heures pour un pays de 8 millions d’habitants !

Il n’est pas question un instant de “contextualiser”, de “comprendre”, d’“expliquer” pour, en fin de compte, justifier cette monstruosité injustifiable. Et ceux qui tentent de le faire sont, disons-le franchement, dans une forme d’obscénité. Car enfin, a-t-on “contextualisé” le nazisme, le stalinisme ou les crimes des Khmers rouges ? Plus récemment, a-t-on “contextualisé” Charlie Hebdo ou le Bataclan ? Bien sûr que non. Les abominations ne se “contextualisent” pas. Elles se combattent et s’anéantissent.

Cela étant, après la colère et la réaction militaire initiales, toutes deux bien légitimes, il faudra bien trouver une solution de long terme. Car 2,3 millions de Gazaouis vont continuer à vivre aux frontières d’Israël. Et si nous laissons le Hamas continuer à diriger cette enclave, nous continuerons à avoir une Cocotte-Minute de pauvreté, de haine et de volonté de vengeance contre ses voisins juifs.

La vérité, même si elle peut paraître étrange dans le contexte actuel, c’est que les Gazaouis ne sont ni illettrés ni incompétents. Ils comptent nombre de médecins, d’infirmières, d’ingénieurs, d’informaticiens, d’artisans, d’ouvriers qualifiés, et aussi des gens qui voudraient vivre comme tout le monde.

Qui peut imaginer que, jusque dans les années 1980, Gaza était une “ville ouverte” qui fournissait plus de 100 000 travailleurs journaliers à Israël et dont les salaires assuraient un bon niveau de vie à cette ville ?

Qui peut imaginer que les habitants juifs des kibboutz voisins venaient y faire leurs courses car la vie y était moins chère ? Mais ça, c’était avant la première intifada, en 1987, et la prise en main progressive du territoire par le mouvement islamo-fasciste du Hamas. Ce régime fanatique impose son joug sur cette population abreuvée de haine antijuive et en fait une enclave de désespoir.

Engager une opération militaire de très grande ampleur

Il y a quatre-vingts ans, il a fallu l’écrasement de la Wehrmacht en mai 1945, la dénazification et une occupation militaire temporaire pour que l’Allemagne devienne un voisin pacifique et un pays prospère, guéri du militarisme et de l’antisémitisme.

Israël doit faire de même avec Gaza. Pour ce faire, il devra engager une opération militaire aérienne, terrestre et navale de très grande ampleur, qui se traduira forcément et malheureusement par un bilan humain très lourd pour les civils du territoire.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les alliés occidentaux n’ont pas reculé un instant devant cette perspective pour en finir avec le IIIe Reich et l’empire criminel japonais. Or, en tant que pays civilisé, Israël ne reste pas sourd à ce que ses amis européens et américains lui disent. Les sirènes pacifistes de part et d’autre de l’Atlantique appelleront à la désescalade et au respect des zones résidentielles pour éviter les pertes de vies “innocentes”.

Un peuple qui mérite mieux que l’enfermement et la misère

Gaza est une ville garnison, voire une ville caserne, où une armée terroriste est présente partout et bénéficie du soutien actif ou passif de la grande majorité de sa population qui ne se déradicalisera que lorsque la superstructure terroriste qui la domine et la manipule sera totalement anéantie...

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