IMMIGRATION
“Rien pour les clandestins !”
Comme la plupart de ces prédécesseurs, ce gouvernement est en train de nous pondre une énième loi sur l’immigration. Un énième entortillement autour de l’aporétique duo fermeté – humanité qui définit la politique migratoire de la France depuis des décennies.
Commençons par un truisme : l’immigration n’est pas un mal en soi. La France s’est indiscutablement et globalement enrichie des immigrations européennes, sud-est-asiatiques, juives et chrétiennes d’Orient mais également des migrants internes que sont nos concitoyens ultramarins venant s’installer en métropole.
Ce qui pèse aujourd’hui lourdement dans le bilan économique, social, sécuritaire et identitaire de la France, ce sont les immigrations alter-identitaires venant du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne, auxquelles viennent se greffer, bien qu’en plus faible nombre, celles du Moyen-Orient, de Tchétchénie et de ce monument de l’obscurantisme qu’est l’Afghanistan.
"Malgré les dénégations et les pâmoisons antiracistes, les Français ont ouvert les yeux. Oui, il y a des immigrations qui fonctionnent bien et d’autres qui fonctionnent moins bien. "
Malgré les dénégations des uns et les pâmoisons antiracistes des autres, les Français ont ouvert les yeux. Oui, il y a des immigrations qui, de façon naturelle, fonctionnent bien pour la France et d’autres dont le bilan global pour notre pays est pour le moins “compliqué”, pour parler en novlangue. Cette dernière considération ne retire rien au mérite de celles et ceux issus de ces immigrations qui ont choisi l’exigeant parcours de l’assimilation, sans pour autant renier leurs origines.
Nous sommes, certes, aujourd’hui une majorité à ne pas vouloir une immigration zéro, car elle est à la fois illusoire et probablement contre-productive. Mais nous sommes tout aussi majoritaires à réclamer une immigration “zéro illégaux et zéro nuisibles”. Nous voulons choisir, bien choisir et peu choisir qui rejoint notre maison commune, la France.
Et ce n’est pas qu’une question de maîtrise de la langue, comme on nous le serine à longueur de journée. Les racailles parlent un mauvais français, mais elles le parlent. Ce n’est pas non plus qu’une question de déclarer “aimer la France” ou d’afficher une volonté de s’intégrer. Quand on vient du tiers-monde, on est prêt à jurer tout ce que veut entendre son interlocuteur.
Et il ne s’agit pas non plus, autre arnaque beuglée ad nauseam par toute la gaucho-macronosphère et une partie du patronat, de faire venir de la main-d’œuvre non qualifiée “pour faire les boulots que les Français ne veulent pas faire”. En effet, le taux de chômage des étrangers hors Union européenne est trois fois plus important que le taux de chômage national. Cela signifie que ces étrangers déjà présents légalement sur notre sol ne veulent pas, eux non plus, faire les boulots que les Français ne veulent pas faire. Donc, avant de faire venir de nouveaux immigrés, il faudrait commencer par mettre ces centaines de milliers d’étrangers chômeurs au boulot avec le mantra : “Tu bosses ou tu te formes pour bosser ou alors tu quittes le sol français.”
Restreindre le regroupement familial
La faible immigration dont nous avons besoin doit être qualifiée dans les domaines pointus où nous avons des pénuries. Elle doit être également repartie entre hommes et femmes et respectueuse de la laïcité. Le regroupement familial doit être considérablement restreint. Quant à l’asile, il doit être revu en profondeur avec un quota annuel de quelques milliers d’individus également répartis entre hommes et femmes et entre les différents continents (Amérique latine, Afrique, Asie).
Mais pour que cette ambition se transforme en réalité, il va falloir lutter contre l’immigration clandestine avec beaucoup plus de rigidité que d’humanité. Le premier principe à mettre en œuvre toutes affaires cessantes est celui de la non-régularisation des clandestins.
Nos frontières doivent devenir très difficilement franchissables pour les illégaux, quitte à augmenter les contrôles avec l’aide de l’armée. Que diable, a-t-on oublié que le rôle premier des forces armées est de protéger nos frontières contre une agression extérieure ? Eh bien, l’immigration illégale en est une !
France si ce n’est à retourner chez lui avec un billet aller simple offert et un petit pécule (l’aide au retour), car nous restons fidèles à notre humanisme.
Il faut en finir avec tous ces dispositifs juridiques ou financiers qui permettent de vivre presque normalement en France alors qu’on y réside en toute illégalité, chose impensable dans la plupart des pays du monde. Les illégaux vivent en effet rarement de la seule charité. La plupart cumulent les aides de toutes sortes qui leur sont allouées par les ONG dès qu’ils mettent un pied sur notre sol avec des emplois au “black” ou même déclarés, mais souvent sous une identité d’emprunt sur laquelle les patrons complices ou complaisants ferment les yeux.
Nous avons besoin d’une grande agence nationale de lutte contre les fraudes, qu’elles soient fiscales ou sociales, comme l’a suggéré le magistrat Charles Prats. Cette agence sera dotée de milliers d’agents qui pourront sillonner la France et vérifier à l’improviste ce qui se passe dans les centaines de milliers de sites où du travail est effectué dans notre pays. Les patrons en règle n’auront rien à craindre, les fraudeurs prendront cher. Avec un risque considérablement accru, le patronat, petit, moyen ou grand fera beaucoup plus gaffe et les “clandos” ne trouveront plus de boulot.
" L’Aide Médicale d’État (AME) doit être supprimée, car c’est un monument d’insupportabilité tant c’est un scandale absolu "
Késaco ? En gros, vous êtes en situation irrégulière et voulez une couverture santé ? Pas de souci ! Il vous suffit de remplir un formulaire Cerfa très détaillé (adresse, copie de pièces d’identité, etc.) que vous envoyez tranquillement à l’Assurance maladie. Quelques jours plus tard, cette dernière vous délivre une jolie carte individuelle d’admission à l’aide médicale de l’État valable un an et renouvelable tous les ans. Celle-ci vous donne accès à un panier de soins très complet et gratuit. Et tout ça, sans payer un radis !
La même AME donne aux mêmes clandestins droit à une réduction de 50 % sur leur forfait dans nos transports en commun. Valérie Pécresse avait voulu mettre fin à ce délire pour l’Île-de-France. Le très collabo-immigrationniste Conseil d’État l’avait retoquée. Non mais sérieusement, on est chez les dingues !
Croiser les fichiers de l’Assurance maladie et ceux des préfectures
Mais il y a encore plus dingue. Si les clandestins fournissent pièce d’identité et adresse pour avoir leur carte AME, cela signifie donc qu’on sait qui ils sont, où ils habitent et quels sont leurs pays d’origine. Dans ce cas, diantre, qu’attend-on pour les interpeller et les renvoyer ? L’Assurance maladie ne croise pas ses fichiers AME avec ceux des préfectures. Donc, ni vus ni connus, fermez le ban !
Pourquoi ne peut-on pas croiser ces fichus fichiers ? Parce que pour les droits-de-l’hommistes, s’il y avait croisement des fichiers, les illégaux pourraient ne pas déposer de demande d’AME et risqueraient de ne pas se faire soigner. Donc, au nom de ce principe, on peut vivre illégalement en France des années et s’y faire soigner aux frais des Français !
Revenons un peu à la raison. Seuls les soins d’urgence doivent être prodigués aux illégaux et contre un signalement à la police ou à la gendarmerie afin qu’elles puissent les cueillir à la sortie de l’hôpital et les emmener en centre de rétention administrative.
Le logement d’urgence ne doit plus non plus être accessible à ceux qui ne devraient pas être ici. Ce logement est déjà archisaturé par de nombreux Français ou étrangers en situation régulière en grande précarité. Ces personnes sont en concurrence avec les clandestins “mis à l’abri” à qui on ne demande aucun justificatif et pas un sou. “Venez comme vous êtes”, comme dirait McDo...